Quels dispositifs, pour quels apprentissages dans les différentes disciplines scolaires?
19 juin - 21 juin
9es Rencontres scientifiques Sherbrooke-Montpellier, à Sherbrooke et en ligne
Centre de recherche sur l’enseignement et l’apprentissage (CREA) de l’Université de Sherbrooke et ses composantes, Collectif de recherche sur la continuité des apprentissages en lecture et en écriture, Collectif de recherche sur l’enseignement et l’apprentissage des sciences, en partenariat avec le laboratoire interdisciplinaire de recherche en didactique, éducation et formation (LIRDEF) de l’Université de Montpellier et de l’UPVM
Selon la définition générale proposée par Aussel (2013), « les dispositifs permettent d’organiser, d’agencer la réalité afin d’atteindre des buts, de concrétiser des intentions ». Lorsqu’il est question de dispositifs d’enseignement, les dispositifs peuvent être considérés comme des « organisateurs du travail enseignant » (Cordeiro et Schneuwly, 2007) ainsi que comme des « interfaces entre l’activité enseignante et les processus d’apprentissage (2021). Ils constituent aussi « un révélateur des transformations » des différentes disciplines scolaires (Bishop et Dupont, 2023).
Dans le cadre de cette manifestation scientifique, la notion de dispositif est considérée dans un sens ouvert qui renvoie aussi bien à la sélection et à l’organisation des objets d’enseignement qu’aux modalités et aux ressources retenues pour favoriser leurs apprentissages par les élèves.
Du point de vue didactique, les dispositifs sont étroitement associés aux objets à enseigner. Ils se concrétisent à travers des discours, des démarches, des activités, des outils associés à ces objets. Ils portent aussi la marque des conceptions de l’enseignement et de l’apprentissage des personnes qui les conçoivent et-ou les mettent en œuvre (Bishop et Dupont, 2023).
Les dispositifs d’enseignement peuvent être d’ampleur et de statut différents. Audran (2010) établit une distinction entre :
– « les dispositifs «institutionnels et institués » (niveau macro), souvent dictés par des orientations politiques;
– les dispositifs « situés d’ordre didactique » (niveau méso), qui correspondent aux stratégies mises en œuvre par les acteurs du dispositif pour répondre aux objectifs des dispositifs institués;
– les dispositifs « instrumentaux » (micro) qui « présentent l’interface entre les objectifs traduits par l’enseignant du niveau 2 et les élèves ».
Le colloque sera l’occasion de partager des travaux qui portent sur la conception ou la mise en œuvre aux différents ordres d’enseignement de dispositifs de différentes ampleurs, ainsi que sur l’évaluation de l’incidence de certains dispositifs sur les apprentissages dans différentes disciplines scolaires. Les contributions pourront porter sur des dimensions d’ordre conceptuel ou méthodologique, ou faire état de résultats empiriques. Il est possible de présenter des recherches en cours ou abouties.
Le fil conducteur des propositions attendues est celui de l’enseignement et de l’apprentissage des différentes disciplines scolaires; le caractère ouvert retenu de la notion de dispositif vise à permettre la présentation de différents travaux menés dans nos institutions respectives en vue d’explorer les convergences potentielles et de faire émerger des projets de collaboration spécifiques.
La participation des étudiant.es de master et de doctorat engagé.es dans les phases d’analyse de leurs données de recherche est fortement encouragée.
Pour les contributions de professeur.es, une priorité sera accordée aux recherches menées par des équipes de plusieurs personnes.
Les propositions de communications sont à adresser à l’adresse générique crea@usherbrooke.ca avant le 15 avril.
Les informations suivantes sont à fournir :
– Courte présentation de la ou des personnes responsable(s) de la contribution – Résumé de la contribution : objectif général de la recherche et objectif spécifique de la présentation, éléments de cadrage conceptuel, méthodologie, résultats (si pertinent), (max. 15 lignes)
– 3 à 5 références bibliographiques
La durée précise des communications sera déterminée une fois que le programme définitif sera établi.
Des possibilités de publication sont envisagées, dont la diffusion de certains travaux sur la plateforme de la pépinière Numerev LIRDEF : https://lirdef.numerev.com/
Coresponsables du colloque : Olivier Dezutter et Abdelkrim Hasni (Université de Sherbrooke), Magali Brunel et Frédéric Torterat (Université de Montpellier)