Qui sommes-nous ?

Il était une fois…

…Françoise Demaizière. En 1969, dans un des premiers centres français d’enseignement assisté par ordinateur (EAO), elle conçoit, dans un groupe d’anglicistes, de premiers logiciels pédagogiques de grammaire anglaise. En 1981, ouverture d’un enseignement d’EAO à l’université Paris 7. En 1985, création du CNEAO (centre national d’enseignement assisté par ordinateur) dirigé par Jean Uebersfeld, elle en sera la directrice scientifique, ouverture vers la formation continue et au-delà des langues. En 1986, une thèse (Enseignement assisté par ordinateur des langues) qui sera l’amorce d’une collection d’ouvrages aux éditions Ophrys, « Autoformation et enseignement multimédia ». En 1992 une habilitation à diriger des recherches (Linguistique, didactique, EAO-NTF). De là, encadrement de recherches, élargissement vers d’autres langues que l’anglais, co-animation d’un séminaire doctoral, création d’un séminaire de recherche.

Aujourd’hui…

Les doctorantes de Françoise Demaizière sont devenues enseignantes-chercheuses en didactique des langues. Elles ont en commun, au départ, la linguistique, la didactique, les technologies et, grâce aux échanges avec Jean Uebersfeld, la formation tout au long de la vie. Des années de recherche et de prises de postes plus tard, les champs de recherche se sont élargis : au dispositifs hybrides en anglais (Muriel Grosbois), à l’utilisation de corpus pour l’apprentissage des langues (Eva Schaeffer-Lacroix), l’enseignement en ligne et la formation de formateurs et formatrices (Sophie Othman) et la conception de dispositifs d’apprentissage des langues qui permettent de mettre en œuvre des compétences professionnelles, telles qu’apprendre à collaborer dans un environnement multiculturel ou les compétences interculturelles (Isabelle Salengros-Iguenane).

Ce site donne un point d’accès à la diversité des travaux actuels et se centre plus spécifiquement sur l’aspect didactique des langues et numérique. Vous y trouverez diverses informations, des textes non publiés ailleurs, ainsi que des mentions des problèmes d’édition et de science ouverte en raison d’une implication dans la création et la vie de la revue Alsic.

Un clin d’œil amical à Jean-Rémi Lapaire et au colloque qu’il a organisé sur le thème « Des machines et des langues ».