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Littératies universitaires à l’ère du numérique : de la formation aux pratiques

27 novembre 2023 - 29 novembre 2023

République Algérienne Démocratique et Populaire – Université d’Oum El Bouaghi, en partenariat avec le Collectif de recherche sur la continuité des apprentissages en lecture et en écriture – Université de Sherbrooke, Canada

 

Événement hybride sur site et en ligne

 

Résumé

L’entrée à l’université représente un « événement littéracique majeur » (Jaffré, 2004) et « un des moments de la vie au cours desquels l’écrit joue un rôle capital ». La littératie universitaire analyse les écrits et les genres de discours ainsi que les difficultés qu’ils posent aux étudiants, et s’occupe des modalités de formation liées à ce champ de recherche. Dans cette perspective, ce congrès international abordera la question des littératies universitaire à l’ère du numérique et s’interrogera sur ses nouvelles formes évoluant « en fonction de l’évolution de la société elle-même ».

 

Argumentaire

La lecture et l’écriture occupent une place centrale dans l’exercice du métier d’étudiant (Coulon, 1997). Les productions écrites ne se limitent pas à des enjeux d’évaluation pas plus qu’elles ne se cantonnent à des transcriptions, car les étudiants écrivent d’autres choses que des notes de cours (Delcambre et Lahanier-Reuter, 2012). Souvent confrontés à des genres d’écrits à lire ou à produire qu’ils ne connaissent que peu ou pas encore, les étudiants ont besoin d’être accompagnés dans leurs démarches d’appropriation de ces genres. Ce besoin d’accompagnement s’inscrit de nos jours dans un environnement numérique, favorable non seulement à l’émergence de nouveaux genres universitaires (Russell, 2012), mais aussi à des stratégies renouvelées d’enseignement et d’apprentissage   des   littéracies   dans   l’enseignement   supérieur (Vincent   et   coll.,   2019).

L’entrée à l’université représente un « événement littéracique majeur » (Jaffré, 2004) et « un des moments de la vie au cours desquels l’écrit joue un rôle capital ». Incontournable à la réussite de l’individu tant à l’école, à l’université que dans la vie socio-professionnelle, la littératie correspond à  la capacité de comprendre et de produire des écrits dans diverses situations de communication. Selon P. Lefrancois : « Si le développement de la littéracie commence au primaire, il ne s’y arrête pas, et on peut se demander ce qu’il devient de la capacité de lire et écrire des textes de niveau approprié chez des élèves plus âgés » (Lefrancois, 2004 : 232). Dans la perspective que nous retenons, la littératie s’intéresse « aux cultures de l’écrit et à leurs évolutions » (Delcambre et Pollet, 2014 : 4). Elle se développe à travers l’ensemble du parcours de formation. Des compétences en littéracie sont par conséquent à travailler tant en formation initiale que continue (professionnalisante et/ ou professionnelle).

La littératie universitaire analyse les écrits et les genres de discours ainsi que les difficultés qu’ils posent aux étudiants, et s’occupe des modalités de formation liées à ce champ de recherche. À l’instar d’I. Delcambre et de D. Lahanier-Reuter, nous pensons que « les difficultés des étudiants sont légitimes, normales et traitables y compris à l’université », et que « l’accompagnement de l’écriture des étudiants ne peut viser l’efficacité sans analyser les pratiques propres à l’université et les représentations qu’en ont les acteurs » (Delcambre, Lahanier-Reuter, 2012 : 33).

Par ailleurs, il est à noter que les problèmes rencontrés par des étudiants à l’écrit sont généralement indissociables de l’appropriation des savoirs disciplinaires et au développement des compétences littéraciques. D’une part, parce que l’écrit a une place assez importante à l’université où les  pratiques lectorales et scripturales représentent des « formes d’exercice de la connaissance » (Millet, 1999). D’autre part, parce que « l’écrit et l’objet de l’écriture ne se séparent pas, et [que] l’apprentissage d’un écrit disciplinaire aura besoin de se faire en lien avec un apprentissage de la  discipline elle-même » (Donahue, 2010 : 57).

En complément des travaux consacrés à la description des genres que connaissent spécifiquement le monde universitaire et scientifique, les recherches qui questionnent les modalités et les dispositifs à privilégier pour accompagner les étudiants dans les apprentissages à réaliser en  termes de littéracies sont essentielles à la fois pour soutenir la réussite étudiante, mais aussi pour orienter le travail de tout enseignant à l’université quelle que soit sa discipline (Bailly et Lemoine-Bresson, 2020).

Réfléchir sur les littératies universitaires, amène aussi à s’interroger sur ses nouvelles formes évoluant « en fonction de l’évolution de la société elle-même » (Rispail, 2011 : 2). Cette évolution est liée particulièrement aux nouvelles pratiques : l’apprenant du nouveau millénaire, plongé dans un monde dans lequel les environnements numériques ne cessent de se développer, a besoin de maîtriser les nouvelles sphères des médias numériques (Penloup, 2012).

Dans cette perspective, ce congrès international abordera la question des littératies universitaire à l’ère du numérique et particulièrement les axes suivants : – Pratiques d’enseignement et d’apprentissage de la lecture et de l’écriture à l’université.

  • Pratiques de formation, de co-formation et autoformation aux écrits universitaires et scientifiques. – Contenus disciplinaires et spécificités des écrits universitaires. – Usage des nouvelles technologies et pratiques innovantes de lecture et d’écriture. – Littératies universitaires / numériques et désinformation.
  • Évaluation, autoévaluation, co-évaluation des écrits universitaires : dispositifs et pratiques.
  • Continuité des apprentissages de la lecture et de l’écriture dans le monde du travail.

 

Frais de participation

Tarif enseignants chercheurs et formateurs algériens : 2000 Da / Tarif doctorants algériens : 1000 Da

Tarif enseignants chercheurs et formateurs étrangers : 50 euros / Tarif doctorants étrangers : 20 euros

 

Comité scientifique

Présidente : Pre. Christiane Blaser, Université de Sherbrooke, Canada

  • Pr. Abdelouahab Dakhia, Université de Biskra, Algérie ;
  • Abderrahmane Bouacha, Université de Tiaret, Algérie ;
  • Pre Achraf Djegher, Université de Constantine 1, Algérie;
  • Pre. Ait Dahmane Karima, Université de Blida 2, Algérie ;
  • Pre. Aldjia Outaleb-Pele, Université de Tizi-Ouzou, Algérie;
  • Pre. Ana María Gentile, Université de La Plata, Argentine ;
  • Pre. Cristelle Cavalla, Université de Sorbonne Nouvelle, France ;
  • Pre. Deborah Meunier, Université de Liège, Belgique ;
  • Pre. Éliane Lousada, Université de Sao Paulo, Brésil ;
  • Pre. Fatima Zohra Harig, Université d’Oran 2, Algérie ;
  • Pre. Fabiana Komesu, Université de Sao Paulo, Brésil ;
  • Pre. Fathia Daouès, Université de Sousse, Tunisie ;
  • Pre. Foudil Dahou, Université d’Ouargla, Algérie ;
  • Pr. François Vincent, Université du Québec en Outaouais, Canada ;
  • Pre. Isabelle Delcambre, Université de Lille, France ;
  • Pr. Jean-Paul Meyer, Université de Strasbourg, France ;
  • Pr. Jérémi Sauvage, Université de Montpelier, France ;
  • Pr. Hakim Menguellat, Université de Blida 2 ;
  • Pr. Mahieddine Djoudi, Université de Poitiers. France ;
  • Pr. Mohammed Amine Belkacem, Université de Batna 2, Algérie ;
  • Pr. Mounir Dakhia, Université de Biskra, Algérie ;
  • Pr. Mohamed El Amine Belkacem, Université de Batna 2 ;
  • Pr. Mohamed Msalmi, Université de Sfax, Tunisie ;
  • Pre. Nadjiba Benazouz, Université de Biskra, Algérie ;
  • Pr. Noureddine Bahloul, Université de Guelma, Algérie ;
  • Pre. Rabea Benamor, Université de Tlemcen, Algérie ;
  • Pr. Salah Faid, ENS de Boussaâda, Algérie ;
  • Dr. Olivier Dezutter, Université de Sherbrooke, Canada ;
  • Pre. Rosa Cetro, Université de Pize, Italie
  • ; Pr. Saloua Kammoun, Université de Gabès, Tunisie;
  • Pre. Sarah Théberge, Université de Bishop’s, Canada;
  • Pre. Sara Merrouche, Université d’Oum El Bouaghi, Algérie;
  • Pre. Sophie Othman, Université de Franche-Comté, France ;
  • Dr. Adel Lalaoui, Université d’Oum El Bouaghi, Algérie ;
  • Dre. Amel Boussad, Université de Khenchela, Algérie ;
  • Dre. Bechiri Camélia Nabila, Université de Skikda, Algérie ;
  • Dre. Dalel Araiche, Université de Khenchela, Algérie ;
  • Dr. Farid Chaira, Université d’Oum El Bouaghi, Algérie ;
  • Dre. Djemaa Bensalem, Université d’El Bordj, Algérie ;
  • Dre. Dzair Bouzid, Université d’Oum El Bouaghi, Algérie;
  • Dre. Hamida Doulate Serouri, Université de Tiaret, Algérie ;
  • Dre. Hassani Ryma Aida, Université de Khenchela, Algérie ;
  • Dr. Haroun Melgani, Université d’Oum El Bouaghi, Algérie ;
  • Dre. Ikram Aya Bentounsi, Université d’Oum El Bouaghi ;
  • Dre. Lamia Mebarki, Université de Souk Ahras, Algérie ;
  • Dr. Lotfi Goissmia, Université de Tébessa, Algérie ;
  • Dr. Mohamed Nar, Université de Tébessa, Algérie ;
  • Dr. Mokhtar Hamadouche, Université d’Oum El Bouaghi, Algérie;
  • Dre. Nadjet Chikhi, Université de M’sila, Algérie ;
  • Dre. Nour El Houda Laraoui, Université de Constantine 1, Algérie ;
  • Dre Radia Bouguebs, ENS de Constantine, Algérie ;
  • Dr. Salim Ouahab, Université d’Oum El Bouaghi, Algérie ;
  • Dre. Samia Mouffok, Université de Batna 2, Algérie ;
  • Dre. Sabah Beddiaf, CU de Barika, Algérie ;
  • Dr. Salah Arara, ENS de Sétif,
  • Dre. Sara Azizi, Université d’Oum El Bouaghi, Algérie ;
  • Dre. Souad Benabbes, Université d’Oum El Bouaghi, Algérie ;
  • Dre. Zahia Ghoul, Université d’Oum El Bouaghi, Algérie.

Comité d’organisation

Président : Dr. Abderrazak Benzouai, Université d’Oum El Bouaghi, Algérie

  • Dre. Dzair Bouzid, Université d’Oum El Bouaghi;
  • Dre. Dalel Araiche, Université de Khenchela ;
  • Dre. Lilia Harkou, Université d’Oum El Bouaghi ;
  • Dr. Mohamed Chérif Aifour, Université d’Oum El Bouaghi ;
  • Dre. Sabrina Hadjar, Université d’Oum El Bouaghi ;
  • Dre. Zahia Ghoul, Université d’Oum El Bouaghi ;
  • Mme Zeineb Borhani, Université d’Oum El Bouaghi ;
  • Mme Chahrazed Bekhouche, Université d’Oum El Bouaghi ;
  • Mme Ouarda Fadhloune, Université d’Oum El Bouaghi ;
  • Mme Wissam Bouzid, Université de Sétif 2 ;
  • Mr Chérif Meziane, Université de Tizi Ouzou ;
  • Mr Amine Ouchene, Université d’Oum El Bouaghi.

 

Références 

  • Bailly, S et Lemoine-Bresson, V. (2020). « Littéracies universitaires : accompagnement et autonomisation dans l’apprentissage des écrits de et à l’université », Revue internationale de pédagogie de l’enseignement supérieur.
  • Barré-De Miniac, C., Catherine Brissaud et Marielle Rispail (dir.), La Littéracie. Conceptions théoriques et pratiques d’enseignement de la lecture-écriture, Paris, L’Harmattan, coll. « Espaces discursifs », p. 21-41.
  • Coulon, A. (1997).  Le métier d’étudiant. L’entrée dans la vie universitaire. Presses universitaires de France, Paris, coll. « Politique d’aujourd’hui ».  Delcambre, I et Lahanier-Reuter, D. (2012). « Littéracies universitaires : présentation », Pratiques, 153-154 | p. 3-19.
  • Delcambre, I. et Pollet, M.-C. (2014). Littéracies en contexte d’enseignement et d’apprentissage. Spirale, 53, 3-8. Donahue, CH. (2010). « L’écrit universitaire et la disciplinarité. Perspectives états-uniennes », Diptyque, 18, p. 43-60
  • Jaffré, J-P. (2004). « La littéracie : histoire d’un mot, effets d’un concept », dans C. Barré-de Miniac, C. Brissaud et M. Rispail (éd.), La littéracie : conceptions théoriques et pratiques d’enseignement de la lecture-écriture. L’Harmattan.
  • Lefrançois, P. (2004). Stratégies de résolution de problèmes orthographiques d’étudiants à l’université. In C. Barré-De Miniac, C. Brissaud et M. Rispail (dir.), La littéracie : conceptions théoriques et pratiques d’enseignement de la lecture-écriture (p. 233-244). Paris : l’Harmattan.
  • Millet, M. (1999). « Économie des savoirs et pratiques de lecture. L’analyse des formes du travail intellectuel étudiant en médecine et en sociologie », Éducation et sociétés. Revue internationale de sociologie de l’éducation, n° 4, p. 57-74.
  • Penloup, M-C. (2012). Littératies numériques : quels enjeux pour la didactique de l’écriture-lecture ? », Recherches en didactique des langues et des cultures. Rispail, M. (2011). Littéracie : une notion entre didactique et sociolinguistique enjeux sociaux et scientifiques.  Forumlecture.ch , 1-11.
  • Russell, D. R. (2012). Écrits universitaires/écrits professionnalisants/écrits professionnels : est-ce qu’« écrire pour apprendre » est plus qu’un slogan ? Pratiques, 135-154, 21-34.
  • Vincent, F., Fontaine, S., Peters, M. et Boies, T. (2019). Les stratégies d’écriture universitaire numérique : pratiques déclarées d’étudiants et d’enseignants québécois. Revue internationale des technologies en pédagogie universitaire/International Journal of Technologies in Higher Education, 16(2), 5-23.

 

 

Contacts

  • Dzair Bouzid
    courriel : dzair [dot] bouzid [at] univ-oeb [dot] dz

Source de l’information : Calenda, Publié le jeudi 01 juin 2023, https://calenda.org/1076315

 

Détails

Début :
27 novembre 2023
Fin :
29 novembre 2023
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