Université de Lille, Villeneuve d’Ascq
Colloque International
Laboratoire Savoirs, textes, langage (STL), UMR 8163, Université de Lille
Laboratoire Langages, Littératures, Sociétés Etudes Transfrontalières et Internationales (LLSETI), Université Savoie Mont Blanc
Réseau Grammaires et contextualisation (GreC)
Laboratoire Méthodal Open Lab, Université de Chypre
Coordination
Raphaële Fouillet, MCF (Université Savoie Mont Blanc, Laboratoire LLSETI)
Emilie Kasazian, MCF (Université de Lille, Laboratoire STL UMR 8163)
Argumentaire
La didactique du français enseigné aux allophones a été initialement (au moins, en France) identifiée par la dénomination linguistique appliquée. Ce positionnement théorique a évolué depuis les années 1970, comme on le sait, conduisant à la création de nouvelles dénominations : didactique du français langue étrangère (DFLE), didactique des langues (DDL)… Cette évolution terminologique traduit le fait qu’on y a abandonné progressivement la référence privilégiée aux sciences du langage.
Ce colloque s’inscrit dans la continuité des précédents colloques organisés par le réseau Grec. Il propose de considérer à nouveau la grammaire comme un objet de réflexion et d’attention dans l’enseignement / apprentissage des langues en interrogeant les ressources linguistiques dans l’enseignement / apprentissage des langues en général et du français aux allophones en particulier.
On s’intéressera à la transposition, à la circulation, à la médiation et à l’appropriation des ressources linguistiques et métalinguistiques en jeu dans la classe de langue.
Par ressources linguistiques, on désigne différentes formes de savoirs linguistiques et métalinguistiques, produits par différents acteurs : les spécialistes des sciences du langage et de linguistique du français, les didacticiens, les formateurs d’enseignants, les auteurs de programmes d’enseignement et de manuels (de langue ou de grammaire), les enseignants, les apprenants.
Ce sont ces ressources, qui, à l’évidence, n’ont pas le même statut épistémique, que ce colloque se propose d’analyser.