Réactions violentes à l’annonce du choix du ministère. Motion de la SAES : » le bureau de la SAES tient à exprimer son incrédulité et à réaffirmer son opposition catégorique (…) Le recours à un organisme privé pour assurer cette mission n’est pas justifiable ». Communiqué commun de l’ADEAF et de l’APLV: « L’ADEAF et l’APLV déplorent le choix mal avisé du ministère (…) complètement incompréhensible car il fait fi de l‘expertise des enseignants de langues et des enseignants-chercheurs en didactique des langues, menace le plurilinguisme dans l’enseignement supérieur, dépossède les universités de la politique linguistique, tout en se montrant particulièrement onéreux. (…) ce choix est d’autant plus regrettable que l’université française a développé une certification en langues avec le soutien du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Conférence des Présidents d’Université ». Près d’une vingtaine d’associations envoient un communiqué faisant suite à une première démarche. Une décision des juges du Conseil d’État est attendue pour le printemps.
(Un résumé de « l’affaire » est disponible sur le site de l’Afrav.)