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Étude sur l’économie des revues françaises en sciences humaines et sociales – Rapport final

Disponible en ligne.

Quelques titres de la synthèse

– Une forte hétérogénéité des situations

– Une connaissance partielle des aspects financiers de la part des responsables de revues

– Des points de vue contrastés sur l’Open Access, reflétant également une compréhension approximative du sujet et de ses enjeux

– Des interrogations autour de la pérennité à terme des revues dans un monde ouvert

– Des incertitudes sur la relève par une nouvelle génération

D’autres préoccupations liées à la transmission des revues à une nouvelle génération de responsables sont également exprimées. En effet, les responsables des revues soulignent fréquemment à la fois le temps important à consacrer par les membres des comités de rédaction au fonctionnement de ces revues, mais aussi la difficulté à pouvoir mobiliser de jeunes chercheurs, déjà fortement occupés par ailleurs et n’ayant pas toujours la disponibilité nécessaire pour cela. Certains s’interrogent ainsi sur leur capacité à remplacer au sein des comités de rédaction les membres arrivant en fin de carrière

– Des coûts humains qui restent masqués et sous-estimés

Enfin, il ressort également de l’étude qu’une partie importante des coûts liés au secrétariat de rédaction et d’édition ne sont pas pris en compte dans le calcul des coûts de la revue. C’est notamment le cas des 30 % de revues dans lesquelles ces tâches sont assurées en interne et sans rémunération par les membres du comité de rédaction, mais aussi de celles qui bénéficient d’emplois mis à disposition par le laboratoire, l’université ou un autre organisme de rattachement (CNRS par exemple) auquel est liée la revue2. Or, en partie du fait de départs à la retraite non remplacés ou d’arrêts de certaines subventions, certaines revues ont dû faire face à la suppression de ces emplois et trouver les moyens de financer un poste à temps partiel, dont la charge annuelle moyenne pour un temps plein est valorisée dans une fourchette comprise entre 46 000 et 60 000 € bruts chargés (selon le niveau statutaire con

– Un manque de visibilité pluriannuelle

– Deux modèles d’affaires dominants pour les revues numériques

– Le numérique est largement plébiscité, au moins en termes d’usage

– En numérique, la tarification mixte avec barrière mobile constitue le modèle majoritaire

– Une réaffirmation unanime du rôle essentiel des revues scientifiques